mardi 3 janvier 2023

UNITE DU CORPS DE CHRIST

 

UNITE DU CORPS DE CHRIST

Le chemin du réveil étant un sentier de souffrance et de dépouillement, il est nécessaire que notre base de départ soit solide,  bien connue, et qu’elle ne laisse subsister aucun doute dans nos cœurs.

Je ne crois pas que le réveil viendra des nuages comme une pluie abondante arrosant nos paisibles enclos, mais qu’il jaillira d’une obéissance à la parole de Dieu agissant avec puissance dans nos vies par la puissance du Saint Esprit.

Le Seigneur ne nous demande pas une chose qui nous coûte sans un appel précis et des directions claires et sûres qui seront notre force et notre confiance et nous empêcheront de reculer au moment des difficultés. Tout acte de foi repose sur un ordre  positif de Dieu (exemple  la vie d’Abraham).

Dieu n’a que faire de nos improvisations. La vraie initiative chrétienne n’est au fond qu’une obéissance à la parole de Dieu ; en dehors de cela, tout n’est qu’activité charnelle.  Dieu ne serait bénir une manifestation de la volonté propre même si nous croyons avoir mis cette dernière à son service.

 Et voici maintenant quelques points qui doivent retenir l’attention de nos cœurs :

  • Toute église ou assemblée qui ne se laisse pas réformer par la parole de Dieu tombe au bout de quelques décades dans le formalisme, le légalisme et les traditions. Les principes humains ont souvent plus d’autorité que la bible elle-même.
  •  Les chrétiens, qui n’ont pas connu les exercices des réformateurs ou des hommes de réveil qui sont à l’origine de la plupart de nos milieux, marchent alors dans un sentier devenu pour eux une ornière, certains d’être dans la vérité  sans avoir lutté  pour la connaître d’où la suffisance spirituelle, l’orgueil,  la tiédeur et la mondanité.
  • L’église du Seigneur envisagée comme corps du Christ, comme son épouse, peut avoir des manquements, des rides et des tâches mais ne peut pas apostasier quelque soit la ruine de la chrétienté professante.  Il reste toujours pour l’église la possibilité d’un réveil par un retour à la parole de Dieu, à ce qui était dès le commencement.
  • Il faut se souvenir sans cesse que  le sort de l’église de Christ n’est pas lié au monde dans lequel elle se trouve mais à Jésus, sa tête glorieuse qui est dans le ciel.  L’église humiliée monte du désert vers la gloire, le monde orgueilleux descend vers la ruine et le jugement.
  • Tout chrétien, qui croit à la réalité de l’église corps de Christ dont Christ est la tête, est obligé d’admettre que la puissance de Christ n’a pas changé. S’il y a faiblesse dans les membres, c’est que le péché, l’interdit, empêche la vie de la tête de se manifester dans les membres visibles. Si nous confessons nos fautes, si nous les abandonnons, si nous revenons à Christ et conformons nos vies aux enseignements de sa parole, toute sa puissance se manifestera à nouveau dans les membres de son corps.

Selon le principe biblique que la fin d’une chose est meilleure que son commencement

ecclésiaste ch. 7  v. 8

8  Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement ; mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain.

 

nous pouvons croire que si le commencement de l’église à la pentecôte fut merveilleux, son achèvement ne sera pas moins glorieux

Zacharie ch. 4 v. 7

7  Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? Tu seras aplanie. Il posera

la pierre principale au milieu des acclamations : Grâce, grâce pour elle !

                                                                                                                                 

Dans Ephésiens ch. 4  v. 11 à 12, nous voyons que le Seigneur a donné les différents ministères en vue du perfectionnement des saints pour l’œuvre du service,  pour l’édification du corps de Christ  jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi  et de la connaissance du fils de Dieu à l’état d’homme fait à la mesure de la stature de la plénitude du Christ.

En Apocalypse ch. 19 v. 7, 

7  Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée,

lorsqu’il est parlé des noces de l’Agneau, il est dit «sa femme s’est préparée ou son épouse ». D’autre part dans les épitres, la sanctification pratique des croyants nous est presque toujours présentée en relation avec la venue du Seigneur. Il est donc permis de croire que le Seigneur veut redonner à son église les traits spirituels du début non comme lumière nouvelle mais comme puissance en vue de son retour.

L’enlèvement de l’église ne peut pas être une récupération des déchets à sa venue, ceux que le Seigneur va ravir de la terre, ce ne sont pas des naufragés ; ce n’est pas cette chrétienté professante, sans vie, qui a fait naufrage et que le Seigneur vomira bientôt de sa bouche.

Les écritures montrent clairement que ceux que le Seigneur a enlevé avait manifesté des traits qui lui avaient plu.  Il est dit qu’Hénoc, avant son enlèvement,  a reçu le témoignage d’avoir plu à Dieu (Hébreux ch. 11 v. 5). Ce n’est pas lorsqu’Elie était sous le genêt désirant la mort que l’Eternel le fit monter aux cieux : non !  Il l’enleva dans toute la dignité et dans toute la puissance d’un vainqueur. Le texte dit : l’Eternel fit monter Elie aux cieux  (2 Rois ch.2 v. 1).

 Ce qui nous est donc demandé aujourd’hui, c’est de revêtir de manière vivante les caractères de Celui dont nous allons bientôt être rendu semblables.

Voyons maintenant quels sont les caractères spirituels que le Seigneur veut redonner à son église :

  •  L’un des principaux est l’unité. Sans cette unité l’église perd sa puissance comme témoignage et comme force d’évangélisation dans ce monde. Si les croyants ne sont pas unis, ils n’ont aucune autorité pour parler au monde au nom du Christ qui a dit :  (Jean ch. 13 v. 34 et 35) et qui a prié la nuit où Il fut livré : ( Jean ch. 17 v. 11,  21 et 23).

Ce qui a fait la puissance de l’église primitive et la force de son témoignage dans le monde : c’est son unité. Les apôtres comme la multitude de ceux qui avaient cru étaient un cœur et une âme : (Actes ch. 2 v. 42, ch. 4 v. 32).

 Le fait d’être séparé d’autres enfants de Dieu n’est pas toujours un signe de piété ou d’obéissance, ni forcément la preuve que nous sommes dans la vérité.

C’est au contraire la manifestation d’une infidélité à la parole, d’une désobéissance aux premiers commandements du Seigneur, d’un défi jeté à Dieu

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