mardi 27 décembre 2022

L' UNITE DU CORPS DE CHRIST 2

 

L'  UNITE DU CORPS DE CHRIST 2

La vue de la conscience de nos divisions devrait tous nous faire souffrir et nous jeter dans la poussière et dans l’humiliation nous amenant à scruter nos voies à la lumière de la parole ne nous laissant aucun repos avant que la réconciliation ne se soit produite dans la vérité entre les enfants de la même famille.

Nous devons tous reconnaître que les divisions sont le produit de la chair (galates ch. 5 v. 20)  et non de l’amour de la vérité.

                                                                                                                                        

     L‘amour de la vérité nous sépare du mal et du monde mais non de nos frères.  La chair divise les enfants de Dieu, la vérité les unit. Certes,  l’amour de la vérité nous conduira toujours  à nous purifier des vases à déshonneur qui se trouvent dans la grande maison qu’est devenue la profession chrétienne (2 Timothée ch. 2 v. 19 à  21). Mais cet amour nous poussera aussi à poursuivre la justice, la foi, la charité, la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur.

Ainsi, la vérité sépare et rassemble mais ne divise pas. En somme, qu’est-ce que la vérité ? La vérité n’est pas une formule ou un ensemble de dogmes mais une personne vivante Christ qui a dit : « Je suis la vérité » (Jean 14). Comment connaître Christ de nos jours ? Par sa parole, c’est le Christ des écritures qui est la vérité et non le Christ de l’imagination humaine.  C’est dans sa parole que Christ se révèle aux âmes. Aussi sa parole est-elle une parole vivante et cette parole est la vérité.

Si les croyants sont divisés, c’est qu’ils se sont tous éloignés de Jésus et de sa parole. Si tous nous nous tenions auprès du Christ,  écoutant sa voie, nous serions ensemble. Humilions nous donc de nous être éloigné du Seigneur Jésus, dans nos pensées et notre marche.  Revenons à Lui de tout notre cœur et nous découvrirons la vérité selon la déclaration de l’apôtre Paul : « la vérité est en Jésus ».

Ce n’est pas l’appartenance à tel milieu religieux qui fait qu’un chrétien est dans la vérité. Sur la terre,  la vérité est un chemin dans lequel on marche : ce chemin, c’est Jésus. Pour être dans la vérité, il faut tout d’abord être né de nouveau. Cette nouvelle naissance se manifeste alors par une recherche de la volonté de Dieu (Colossiens ch. 1  v. 9 et 10) et par une marche dans l’empreinte des pas du Seigneur, par une obéissance à sa parole et à ses commandements.

Pour être dans la vérité, il ne suffit donc pas de connaître et d’observer les formes les plus exactes de la piété et du culte, il faut avoir appris le Christ (Ephésiens ch. 4 v. 20) et le manifester dans notre vie entière. N’oublions jamais que la vérité est toujours liée à la marche.  La vérité étant donc un chemin sur la terre et non un lieu où l’on s’assied, tous les croyants sont appelés à y marcher, c’est dans ce chemin que le Saint Esprit conduit les rachetés (Jean ch.  16 v. 13). C’est dans cette marche commune en Christ qu’ils peuvent manifester leur unité au monde.                                                                                       

  • L’unité de l’église est un fait, elle n’est pas à créer mais à garder. Cette vérité est clairement soulignée dans le chapitre 4 de l’épitre aux Ephésiens. L’unité de l’église découle du baptême du St Esprit qui le jour de la pentecôte forma en un seul corps tous les croyants (1 corinthiens 12 v. 12 et 13)  et Actes 2.

C’est par la nouvelle naissance que l’homme devient membre de l’église du corps de Christ.  Le St Esprit lui communique la vie même de Christ, il se trouve ainsi uni vitalement à Lui et à tous ceux qui comme lui possède cette vie divine. Tous les vrais enfants de Dieu appartiennent donc à la même église qu’ils  le reconnaissent ou non.

Aux yeux de Dieu il n’existe qu’une église, qu’une assemblée formée de tous les croyants où qu’ils se trouvent. Tous ces rachetés sont frères en Christ,  qu’ils s’accordent ce titre ou se le refusent, car en recevant Christ ils sont devenus les enfants d’un même père (Jean ch.1 v. 12).

 

 Il est si triste de constater que les relations entre enfants de Dieu sont souvent celles de cousins éloignés et non de frères.  Le témoignage que Dieu attend de nous, c’est que nous montrerions à ce monde que nous sommes des enfants de Dieu, des frères et des sœurs, les membres  unis d’une même famille ; c’est que nous manifestions ici-bas les caractères de notre Père qui est dans les cieux (Matthieu ch. 5 v. 43 à 48). Si nous ne rendons pas ce témoignage nous ne pouvons pas avoir la prétention de nous appeler le témoin de Dieu ici-bas, ni parler au monde en son nom.

Ce témoignage qui doit faire connaître à tous notre qualité de disciple (Jean ch. 13 v. 35) et qui doit amener le monde à croire (Jean ch. 17 v. 21 à 23) s’exprime par la communion fraternelle.

  • Or, la communion fraternelle biblique est basée sur l’identité de vie que nous possédons en Christ, sur notre marche dans la lumière (1 Jean ch. 1) et non sur une uniformité de vue. Il est certes désirable que des frères partagent toujours plus les mêmes vues. En Philippiens au chapitre 2, nous sommes vivement exhortés par les compassions du Christ et tout ce que nous trouvons en Lui à avoir une même pensée, un même amour,  à être d’un même sentiment, à penser une seule et même chose.

 Dès que Christ devient l’objet unique de nos cœurs, nous vibrons d’un même amour et nous rentrons  dans la contemplation merveilleuse des gloires si diverses de notre adorable Seigneur.

 Cependant, nos liens ne sont pas formés par nos vues et par nos sentiments, mais par la nouvelle alliance  dans le sang de Christ (Luc ch.22 v. 20). Or, son sang Il l’à versé pour nous tous et la coupe de bénédiction que nous bénissons est notre communion au sang du Christ (1 Corinthiens ch. 10 v. 16). Notre communion se trouve donc dans son sang c’est-à-dire dans sa vie, car le sang c’est la vie (Lévitique ch. 17 v. 14). La vie de Christ, cette vie donnée pour nous, voilà le lien inaltérable qui unit les enfants de Dieu pour le présent et pour l’éternité.

 La manifestation extérieure de la communion fraternelle s’exprime vis-à-vis de Dieu et du monde de plusieurs manières :

  1. Par la pratique de l’amour (Jean ch. 13 v. 34  et 1 Jean),
  2. Par les conséquences qui découlent de notre appartenance au corps de Christ, selon qu’il est écrit : « si un membre souffre, tous souffrent » (1 Corinthiens ch. 12 v. 26),
  3. Par notre intérêt et notre travail en commun pour l’œuvre de Dieu et la cause de l’évangile,
  4. Par le rassemblement des croyants qui s’édifient ensemble sur leur très sainte foi bénéficiant des dons et des richesses que Dieu a placés dans le corps de Christ.

Enfin et plus spécialement, cette communion se manifeste à la table du Seigneur dans l’accomplissement du désir du cœur de Christ (Luc ch. 22 v. 19). En prenant la scène ensemble, acte qui ne saurait en aucune manière créer la communion entre les frères, mais qui ne fait que la manifester.

table du Seigneur est la Scène :

  • C’est à la table du Seigneur que nous avons la manifestation la plus parfaite du corps de Christ dans la participation à la Scène (1 Corinthiens ch. 10 v. 16). Le seul et même pain formé de plusieurs grains de blé nous rappellent que nous, qui sommes plusieurs, formons un seul corps. Qui peut prendre la scène ? Tout membre du corps de Christ, toute personne qui confesse de sa bouche Jésus comme Seigneur et qui croit  dans son cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts (Romains ch. 10 v. 9). Tout disciple du Seigneur est expressément invité par son Maître à se souvenir de Lui pendant le temps de son absence  en participant aux signes visibles institués la nuit où Il fut livré (Luc ch. 22 v. 19 à 21 et 1 Corinthiens ch. 11 v. 23).

D’après 1 Corinthiens ch. 10 v. 16 à 22, nous voyons que la communion au sang de Christ et au corps de Christ qu’expriment la coupe et le pain de la scène se manifeste entre les croyants à une table appelée « la table du Seigneur ». Christ a donc tous les droits à cette table et c’est Lui qui y reçoit les membres de sa famille. Il ressort de ses passages que ceux qui s’approchent de la table du Seigneur doivent marcher dans un chemin de séparation du mal et du monde. Les rachetés du Seigneur qui participent à la communion de son corps et de son sang doivent se purifier de toute souillure (2  Corinthiens ch. 6 v. 14 à ch. 7 v. 2). C’est ici qu’il est nécessaire de dire 2 mots sur la discipline, sujet bien négligé de nos jours.

Toute église ou assemblée qui veut être ici-bas la véritable expression de l’église corps de Christ (même si le nombre de ses membres est très faible, même s’ils ne sont que 2 ou 3 (Matthieu ch. 18 v. 15 à 20)) doit, suivant les prescriptions de la parole de Dieu, pratiquer avec sérieux une discipline pour la répression du vice et des fausses doctrines et le maintien de la vertu et de la vérité (1 Corinthiens ch. 5 et 2 Jean).                                                                                                                 

Il est intéressant de lire à ce sujet l’article 23 de la confession écossaise de 1560 qui dit : « nous confessons que seuls peuvent prendre part à la sainte scène ceux qui appartenant à la famille des croyants sont capables de s’éprouver eux-mêmes quant à leur foi et à leur responsabilité vis-à-vis de leur prochain. Mais ceux qui mangent et boivent à la table sainte sans la foi et dans un sentiment de discorde et de séparation à l’égard de leurs frères  ceux-là communient indignement ».

Ainsi, tout croyant doit s’éprouver lui-même en mangeant le pain et en buvant la coupe (1 Corinthiens ch. 11 v 28). Cela signifie qu’il existe une discipline dans l’assemblée des croyants et  nous montre clairement que nous ne pouvons pas participer à la sainte scène avec n’importe qui sur  le seul principe de la responsabilité individuelle : 2 Corinthiens ch. 6 v 14 à 18 et 2 Timothée ch. 2 v 14 à 21 nous enseignent positivement à ce sujet.

PAR LADAM.P

 

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