lundi 26 décembre 2022

COMMENT PRIER AVEC PUISSANCE

COMMENT PRIER AVEC PUISSANCE

Après avoir aperçu l’importance extraordinaire de la prière et son irrésistible pouvoir, regardons maintenant la question : Comment pouvons-nous prier avec puissance ?

1

Ø L’Église ne cessait d’adresser pour lui des prières

Au chapitre 12 des Actes des Apôtres, il est fait mention d’une prière qui l’emporta auprès de Dieu et obtint de grands résultats. Le verset : 5 de ce chapitre décrit en quelques mots tant le mode que la méthode de cette prière.

La première chose que nous devons noter dans ce verset c’est l’expression : « à Dieu ». La prière qui a de la puissance est celle que l’on adresse à Dieu.

« Certains me dirons, que toute prière n’est-elle pas adressée à Dieu ? »

Non. Beaucoup de prières publiques ou privées ne sont pas offertes à Dieu.

Pour qu’une prière soit réellement offerte à Dieu,

§  il faut que, d’une façon positive et consciente, nous nous approchions effectivement de Dieu quand nous prions ;

§   il faut que nous ayons positivement et vivement conscience de ce que Dieu se penche sur nous et nous écoute tandis que nous prions.

Or, dans beaucoup de nos prières, la pensée de Dieu n’entre en réalité que pour une très faible part.

Notre esprit est absorbé par les choses dont nous avons besoin et non par la pensée du Père puissant et tendre dont nous les attendons.

Si donc nous voulons prier de la bonne manière, deux mots doivent pénétrer jusqu’au fond de nos cœurs : « à Dieu ».

2 « ne cessait »

Un second secret de la prière pour quelle soit efficace se trouve exprimé dans ce même verset : 5 du chapitre : 12 des Actes des Apôtres par ces mots : « ne cessait ».

La traduction ne nous donne pas toute la force de l’expression grecque originale, qui signifie littéralement « d’une façon tendue à l’extrême ». Il représente l’âme sous la tension d’un ardent et pressant désir. Le mot « intensément » le rendrait peut-être plus exact.

Ø Nous lisons dans Hébreux : 5 au verset : 7, que « dans les jours de sa chair », Christ, « présenta des prières et des supplications avec de grands cris et avec larmes ».

Dans l’épître aux Romains : 15 et verset : 30, Paul exhorte les saints qui sont à Rome à combattre avec lui dans leurs prières.

Et le mot traduit par « combattre » est celui qui s’appliquait aux jeux athlétiques anciens et à la lutte.

En résumé, la prière qui l’emporte auprès de Dieu, c’est celle où nous faisons passer toute notre âme vers Dieu dans l’agonie d’un intense désir.

Beaucoup de nos prières sont vides de puissance parce que le cœur n’y est pas.

Si nous mettons si peu de cœur dans nos prières, nous ne pouvons attendre que Dieu en mette beaucoup à y répondre.

Quand nous apprendrons à nous approcher de Dieu avec une intensité de désir telle qu’elle étreigne notre âme, alors nous ferons l’expérience d’une puissance dans la prière que beaucoup d’entre nous ignorent aujourd’hui !

Nous dirons donc, une fois de plus, que si nous voulons prier de la bonne manière, il faut nous attendre à l’Esprit de Dieu pour nous enseigner à prier.

3

Ø « L’Église »

C’est le troisième secret de la véritable manière de prier qui est révélé dans ce même verset d’Actes : 12, verset : 5.

Ø L’union dans la prière s’accompagne de puissance.

Il est vrai que la prière individuelle est puissante, mais sa puissance est largement accrue lorsqu’il y a union dans la prière.

Dieu trouve sa joie dans l’unité de ceux qui forment son peuple, et par tous les moyens cherche à insister sur ce point, aussi prononce-t-il une bénédiction spéciale sur la prière présentée par plusieurs dans l’unité.

Lisons Matthieu : 18, verset : 19 : « Si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour quelque chose quoi que ce soit qu’ils demanderont, cela leur sera fait par mon Père qui est dans les cieux. »

Ø Cette unité toutefois doit être réelle.

Remarquons que le passage qui vient d’être cité ne dit pas : Si deux d’entre vous s’accordent pour demander n’importe quoi,

 mais bien : Si deux d’entre vous s’accordent pour quelque chose que ce soit qu’ils demandent.

Deux personnes pourraient être d’accord pour demander une même chose, sans qu’il y ait pourtant entre elles un réel accord en ce qui concerne l’objet de leurs requêtes.

 L’une par exemple demanderait la chose parce qu’elle en a véritablement le désir, l’autre simplement pour faire plaisir à la première. Mais quand il y a accord réel, quand l’Esprit de Dieu amène deux croyants à une parfaite harmonie concernant ce qu’ils peuvent demander à Dieu, quand l’Esprit dépose sur deux cœurs un seul et même fardeau, il y a dans une telle prière, quelle qu’elle soit, une puissance absolument irrésistible.

III

Ø OBEISSANCE ET PRIERE

Voici l'un des plus importants passages bibliques relatifs à la prière.

"Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable." (1 Jean : 3 / 22) 

Quelle déclaration stupéfiante ! Jean dit positivement que, quoi qu'il demandât, il l'obtenait.

 Combien sont ceux qui parmi nous peuvent dire : "Je reçois tout ce que je demande". ?

Mais Jean nous explique pourquoi il en était ainsi : "parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable."

En d'autres termes, quand on s'attend à ce que Dieu agisse comme on le lui demande, il faut faire tout ce que Dieu ordonne.

Ø Si nous prêtons une oreille attentive à tout ce que Dieu nous commande, il prêtera une oreille attentive à toutes les demandes que nous lui adresserons.

Ø Si, au contraire, nous faisons la sourde oreille à ses préceptes, il est probable qu'il fera la sourde oreille à nos prières.

 Nous touchons là la cause secrète qui fait que bien des prières demeurent sans réponse. Nous ne sommes pas attentifs à la Parole de Dieu, aussi Dieu n'est-il pas attentif à nos demandes.

Si nous voulons être puissants dans la prière, nous devons étudier sérieusement la Parole de Dieu pour découvrir quelle est sa volonté à notre égard et, quand nous l'aurons trouvée, l'accomplir.

 Une seule désobéissance non avouée de notre part fermera l'oreille de Dieu à beaucoup de requêtes.

Mais ce passage va plus loin que le simple fait de garder les commandements de Dieu. Jean nous dit que nous devons faire ce qui lui est agréable.

Il y a beaucoup de choses qu'il serait agréable à Dieu de nous voir faire sans qu'il nous les ait expressément commandées.

 Un enfant fidèle et bon ne se contente pas de faire simplement les choses que son père lui commande expressément.

 Il s'applique à connaître la volonté de son père et, s'il pense à une chose qu'il pourrait faire pour plaire à son père, il la fait joyeusement, bien qu'il n'ait jamais reçu aucun ordre particulier à ce sujet.

 Il en est de même du véritable enfant de Dieu. Il ne s'inquiète pas seulement de savoir si telle chose est commandée ou telle autre défendue; il s'applique à connaître en toutes choses la volonté de son Père.

Beaucoup de chrétiens aujourd'hui font des choses qui ne sont pas agréables à Dieu et n'en accomplissent point qui lui seraient agréables.

 Quand vous leur en parlez ils vous opposent immédiatement la question.

"Y a-t-il dans la Bible quelque commandement qui interdise cela ?".

Et si vous ne pouvez pas leur montrer quelque verset où la chose en question soit clairement défendue, ils pensent n'être nullement tenus de l'abandonner; mais un véritable enfant de Dieu n'exige pas un commandement spécial.

Si nous nous appliquons à rechercher et à pratiquer ce qui est agréable à Dieu, il s'appliquera à accomplir les choses qui nous sont agréables.

Ø Cela aussi nous explique pourquoi bien des prières restent sans exaucement : nous ne faisons pas de la connaissance de ce qui serait agréable à notre Père la grande affaire de notre vie, et pour cette raison nos prières demeurent sans réponse.

"L'Éternel est près de tous ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent avec sincérité." (Psaume : 145 / 18)

Ce verset éclaire abondamment la question : " Comment prier ?"

La prière à laquelle Dieu répond est la prière sincère, la prière qui demande une chose véritablement désirée.

Beaucoup de prières sont dépourvues de sincérité.

On demande des choses qu'on ne désire pas.

Plus d'une femme prie pour la conversion de son mari alors qu'elle ne désire pas vraiment que son mari soit converti.

 Elle croit le désirer, mais si elle savait ce qu'impliquerait la conversion de son mari, quel complet bouleversement de sa manière de traiter les affaires cela nécessiterait et combien par conséquent, cela réduirait leurs revenus et rendrait nécessaire un complet changement de leur mode de vie,

 la véritable prière de son coeur serait, si elle était sincère devant Dieu :"O Dieu, ne convertis pas mon mari !"

Elle ne désire pas sa conversion à un aussi grand prix.

Plus d'une église qui prie pour un réveil ne le désire pas vraiment.

Ses membres croient le désirer car, à leurs yeux, un réveil signifie un accroissement numérique, une augmentation des offrandes, une plus grande renommée parmi les églises;

mais s'ils savaient ce qu'est un vrai réveil et combien les chrétiens professants seraient amenés à sonder leur propre coeur;

s'ils savaient quelle transformation radicale de la vie individuelle, domestique et social impliquerait le réveil, et bien d'autres choses encore qui ne manqueraient pas de se produire si l'Esprit de Dieu était réellement répandu avec puissance,

alors le cri sincère de l'église serait plutôt:

"O Dieu, garde-nous d'un réveil !"

Plus d'un serviteur de Dieu demande le baptême du Saint-Esprit et ne le désire pas vraiment.

 Il croit le désirer parce que le baptême du Saint-Esprit signifie pour lui    

*une joie nouvelle,

* une nouvelle puissance pour prêcher la parole,

*une plus grande renommée parmi les hommes,

*une autorité plus élevée dans l'Église de Christ.

 

 Mais s'il comprenait ce qu'un baptême du Saint-Esprit implique réellement, s'il comprenait,

par exemple que cela le conduirait nécessairement à l'antogonisme avec le monde et avec les chrétiens non spirituels,

qu'à cause de ce baptême son nom serait "rejeté comme infâme",

 que cela pourrait l'obliger à quitter une bonne vie confortable pour aller travailler dans les bas-fonds ou même dans quelque pays lointain,

s'il comprenait tout cela sa prière serait, très probablement, s'il devait exprimer le véritable désir de son coeur :

"O Dieu, garde-moi d'être baptisé du Saint-Esprit !".

Mais quand nous en venons à désirer vraiment et à tout prix

*la conversion de nos amis,

* l'effusion du Saint-Esprit quoi qu'elle puisse comporter,

* le baptême du Saint-Esprit quoi qu'il puisse advenir,

quand nous désirons quelque chose "avec sincérité" et que nous crions à Dieu pour cela "avec sincérité", alors certainement Dieu nous exauce.

  

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