RESPECT
DES FRERES DANS LA LOI
ROM 14.1/6
1.
Faites
accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les
opinions.
2.
Tel croit
pouvoir manger de tout: tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes.
3.
Que celui
qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange
pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli.
4.
Qui es-tu,
toi qui juges un serviteur d'autrui? S'il se tient debout, ou s'il tombe, cela
regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de
l'affermir.
5.
Tel fait une
distinction entre les jours; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en
son esprit une pleine conviction.
6.
Celui qui
distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c'est
pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu; celui qui ne mange
pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu.
Paul aborde des problèmes très concrets que connaissent les
églises de Rome.
Certains croyants, que Paul appelle des faibles croyaient
encore se soumettent aux exigences de la
loi sur le plan rituelle hérites du judaïsme et en particulier celles
concernant les aliments.
Paul parlant à des croyants, nous demande d’accueillir dans
la foi, dans l’église celui qui est mal affermi dans la foi.
Nous devons reconnaitre le faible comme frère en Christ sans
condamner ce frère ou cette sœur sur ses convictions ou ses opinons
Voyez 1 COR 5.8/9
1.
Ce n'est pas
un aliment qui nous rapproche de Dieu: si nous en mangeons, nous n'avons rien
de plus; si nous n'en mangeons pas, nous n'avons rien de moins.
2.
Prenez
garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d'achoppement pour
les faibles.
Nous voyons que la justification par la foi n’a pas fait
son effet quant à sa liberté de
conscience en ce qui concerne la nourriture, le sabbat etc. cela
concerne surtout les croyants d’origine judaïque.
Si un frère préfère manger un légume au lieu de la viande,
nous n’avons pas à le mépriser ni à le
condamner pour autant. Paul nous demande de nous mettre en soucis des faibles
et nous montre les dangers qui nous guettent les uns comme les autres. Le fort
ayant tendance à mépriser le faible.
De même l’apôtre vise au verset 3 l’attitude du faible qui
lui aurait des penchants à juger le fort.
ROM 15.1/7
1.
Nous qui
sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas,
et ne pas nous complaire en nous-mêmes.
2.
Que chacun
de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l'édification.
3.
Car Christ
ne s'est point complu en lui-même, mais, selon qu'il est écrit: Les outrages de
ceux qui t'insultent sont tombés sur moi.
4.
Or, tout ce
qui a été écrit d'avance l'a été pour notre instruction, afin que, par la
patience, et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions
l'espérance.
5.
Que le Dieu
de la persévérance et de la consolation vous donne d'avoir les mêmes sentiments
les uns envers les autres selon Jésus Christ,
6.
afin que
tous ensemble, d'une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre
Seigneur Jésus Christ.
7.
Accueillez-vous
donc les uns les autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de
Dieu.
Attention de ne pas confondre jugement-condamnation et
jugement-discerne ment
2COR 13.5
1.
Examinez-vous
vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne
reconnaissez-vous pas que Jésus Christ est en vous? à moins peut-être que vous
ne soyez réprouvés.
Juger, condamner, c’est se mettre à la place de Dieu. La
situation du fort dans la foi dépend de Dieu seul.les chrétiens n’ont pas à
juger un serviteur, s’il tient bon ou s’il tombe, mais uniquement à son
Seigneur ; celui la étant le maître de sa vie.
Nous devons agir avec conviction en lui-même, c'est-à-dire
que les opignions doivent être le fruit d’une réflexion profonde du message de
l’évangile et de ses conséquences. La conviction est le fruit du désir Dieu
ROM 12.1/2
1.
Je vous
exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un
sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte
raisonnable.
2.
Ne vous
conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement
de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce
qui est bon, agréable et parfait.
Les
comportements de chacun sont l’expression de vouloir honorer Dieu honnêtement .Cessons
donc de nous juger, de nous condamner, de nous évaluer.
L’apôtre
appelle à ne pas juger son frère, il invite chacun à se juger lui-même ou
s’évaluer soi même. Nous ne devons pas être
un obstacle à la foi par notre attitude, notre comportement légaliste qui peut scandaliser et qui
pourtant sont sans conséquence.
Les anciens
interdits alimentaires sont devenus caducs.il ne s’agit que de problèmes de
consciences.il nous rappelle que
l’impureté n’existe pas en soit.
L’amour du
faible doit guider le fort dans sa conduite. Puisque Christ est mort l’attitude
du fort devrait ressembler à celle du Christ. Dans le royaume de DIEU, ce n’est
pas le manger et le boire qui compte mais une vie juste, la paix et la joie que
donne l’Esprit
Celui qui
fait cela est agréable à Dieu. La liberté chrétienne est appelée à s’épanouir
dans la recherche du bien de l’église
dans la paix et la croissance dans la foi.
En Christ
Dieu s’est constitué un corps, il appartient à tous de participer à son
développement.
Rejetons ce
qui ne découle pas de la foi, car tout ce qui ne vient pas de la foi est peché.
Demeurons dans l’espérance ayant un même cœur.
Rappelons-nous
que le salut des païens est dû à la seule bonté de Dieu.
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