mardi 27 décembre 2022

RESPECT DES FRERES DANS LA LOI

 

RESPECT DES FRERES DANS LA LOI

 

ROM  14.1/6

1.   Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions.

2.   Tel croit pouvoir manger de tout: tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes.

3.   Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli.

4.   Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d'autrui? S'il se tient debout, ou s'il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l'affermir.

5.   Tel fait une distinction entre les jours; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction.

6.   Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu; celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu.

Paul aborde des problèmes très concrets que connaissent les églises de Rome.

Certains croyants, que Paul appelle des faibles croyaient encore se soumettent aux exigences de la  loi sur le plan rituelle hérites du judaïsme et en particulier celles concernant les aliments.

Paul parlant à des croyants, nous demande d’accueillir dans la foi, dans l’église celui qui est mal affermi dans la foi.

Nous devons reconnaitre le faible comme frère en Christ sans condamner ce frère ou cette sœur sur ses convictions ou ses opinons

Voyez 1 COR 5.8/9

1.   Ce n'est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu: si nous en mangeons, nous n'avons rien de plus; si nous n'en mangeons pas, nous n'avons rien de moins.

2.   Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles.

Nous voyons que la justification par la foi n’a pas fait son effet quant à sa liberté de  conscience en ce qui concerne la nourriture, le sabbat etc. cela concerne surtout les croyants d’origine judaïque.

Si un frère préfère manger un légume au lieu de la viande, nous n’avons pas à le mépriser ni  à le condamner pour autant. Paul nous demande de nous mettre en soucis des faibles et nous montre les dangers qui nous guettent les uns comme les autres. Le fort ayant tendance à mépriser le faible.

De même l’apôtre vise au verset 3 l’attitude du faible qui lui aurait des penchants à juger le fort.

ROM 15.1/7

1.   Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes.

2.   Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l'édification.

3.   Car Christ ne s'est point complu en lui-même, mais, selon qu'il est écrit: Les outrages de ceux qui t'insultent sont tombés sur moi.

4.   Or, tout ce qui a été écrit d'avance l'a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l'espérance.

5.   Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d'avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus Christ,

6.   afin que tous ensemble, d'une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ.

7.   Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.

Attention de ne pas confondre jugement-condamnation et jugement-discerne ment

2COR  13.5

1.   Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus Christ est en vous? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.

Juger, condamner, c’est se mettre à la place de Dieu. La situation du fort dans la foi dépend de Dieu seul.les chrétiens n’ont pas à juger un serviteur, s’il tient bon ou s’il tombe, mais uniquement à son Seigneur ; celui la étant le maître de sa vie.

Nous devons agir avec conviction en lui-même, c'est-à-dire que les opignions doivent être le fruit d’une réflexion profonde du message de l’évangile et de ses conséquences. La conviction est le fruit du désir Dieu

 

ROM 12.1/2

1.   Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.

2.   Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.

Les comportements de chacun sont l’expression de vouloir honorer Dieu honnêtement .Cessons donc de nous juger, de nous condamner, de nous évaluer.

L’apôtre appelle à ne pas juger son frère, il invite chacun à se juger lui-même ou s’évaluer soi même. Nous  ne devons pas être un obstacle à la foi par notre attitude, notre comportement  légaliste qui peut scandaliser et qui pourtant sont sans  conséquence.

Les anciens interdits alimentaires sont devenus caducs.il ne s’agit que de problèmes de consciences.il nous rappelle  que l’impureté n’existe pas en soit.

L’amour du faible doit guider le fort dans sa conduite. Puisque Christ est mort l’attitude du fort devrait ressembler à celle du Christ. Dans le royaume de DIEU, ce n’est pas le manger et le boire qui compte mais une vie juste, la paix et la joie que donne l’Esprit

Celui qui fait cela est agréable à Dieu. La liberté chrétienne est appelée à s’épanouir dans la recherche du  bien de l’église dans la paix et la croissance dans la foi.

En Christ Dieu s’est constitué un corps, il appartient à tous de participer à son développement.

Rejetons ce qui ne découle pas de la foi, car tout ce qui ne vient pas de la foi est peché. Demeurons dans l’espérance ayant un même cœur.

Rappelons-nous que le salut des païens est dû à la seule bonté de Dieu.

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